Chapelle Locmaria — Baud

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Chapelle Locmaria

Pardon - Le quatrième dimanche de juillet

Locmaria

Toponyme mentionné dés 1296 Les maisons du village rayonnent autour de la chapelle. A gauche en arrivant, de très belles bâtisses forment une cour intérieure, orientée plein sud. Le bâtiment ouest porte la date de 1586. Deux moque-vilains ornent les crossettes et une tête pare la base de la cheminée. Jacky Le Clainche lui a redonné une âme en ouvrant l'arrière aveugle. La maison à étage de Fine, probablement une ancienne chaumière, a été refaite en 1921. La grande maison se prolonge, vers l'est, par une cave à la porte moulurée. A ses côtés, un puits en pierre a perdu ses piliers et son toit. Au pied du clocher, les corps de bâtiment en "L" qui prolongent la ferme précédente ont été rénovés. Des impasses mènent à des habitations retirées. L'une d'entre elles, devenue célèbre en 1727, abritait la famille de Mauricette Jaffrézo, bien connue des Melrandais. Elle fait face à celle de son soupirant, le tailleur, Pierre Guéganic.

 

Lors du pardon, la procession emprunte pour remonter à la chapelle un chemin creux, bordé de talus. A quelque point que l'on se place dans le village, la masse imposante du clocher est toujours visible. Les maisons semblent se tasser, s'abriter sous son ombre.

La chapelle Notre-Dame de Locmaria (XVIème siècle), située au village de Locmaria est un édifice en forme de croix latine avec choeur à chevet plats. L'aile méridionale du transept présente une façade particulièrement remarquable. Elle est occupée presqu'entièrement, entre les contreforts d'angle et sous les rampants du toit, par un portail solennel. La grande baie brisée, aux voussures multiples, contient deux portes jumelles en anse de panier à accolade et un tympan à mouchettes sans redents. Une nouvelle accolade l'enveloppe à l'intérieur d'un faux gable qui atteint le sommet du pignon. Si l'on y voit toujours les crosses végétales, ce sont des animaux qui remplacent les fleurons et se juchent sur les pinacles latéraux. Nous avons là, une des plus belles façades morbihannaises.

La chapelle est couverte d'une charpente à entraits à têtes de crocodiles et sablières sculptées. Par contre les fenêtres, à réseau flamboyant, ont conservé de beaux vitraux du XVIème siècle. Le vitrail du chevet raconte la Passion du Christ en douze tableaux et date du XVIème siècle. Le retable, encadrant la verrière du chevet, date de 1680. Au croisillon Nord, on voit un arbre de Jessé avec la signature "Yvon Jan". Au croisillon Sud, à la fenêtre, on voit le Christ mort entre les bras de sa mère, l'Annonciation et divers personnages, et, au tympan, du portail, on voit le Jugement dernier. Le retable du maître-autel, en pierre polychrome, date de 1680 : il abrite la Sainte Famille et des statues de sainte Anne et de saint Joachim. On peut remarquer encore un curieux bénitier en granit de la fin du XVIème siècle et une belle chaire à prêcher en bois de style Renaissance.

 

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 Cantique à Notre Dame
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