chapelle Saint Thomas en Pluméliau — Baud

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chapelle Saint Thomas en Pluméliau

chapelle saint Thomas en pluméliau

Pas de pardon dans cette chapelle

Le presbytère de l'église paroissiale se trouvait à quelques centaines de mètres à l'ouest du bourg, au lieu-dit Saint-Thomas. Dans un premier enclos auquel on accède par une porte charretière et piétonne du 17e siècle, la chapelle Saint-Thomas est construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. Le blason de Toussaint Cormier, recteur de Pluméliau de 1654 à 1673 surmonte la porte principale. Les portes et fenêtres sud, donnant dans l'enclos datent du 17e siècle. La chapelle est prolongée d'un corps de logis du 18e siècle remployant une porte du 17e siècle. Dans cet enclos sont érigés au 17e siècle un puits, le four à pain étant antérieur à 1828, date du cadastre ancien, cependant que la remise qui le prolonge date du 19e siècle. On accède au second enclos par une porte charretière qui porte la date de 1617, ainsi qu'un blason illisible. Ce second enclos abritait le logis du presbytère, du milieu du 17e siècle, détruit, ainsi que des communs adossés au mur d'enclos ouest sans doute du 17e siècle, également détruits. Subsistent à l'est de la cour des communs du milieu du 17e siècle. Au sud, le jardin, occupé par un bassin du 17e siècle est séparé de la cour du logis du presbytère par une balustrade du 17e siècle. Depuis l'enquête, une maison moderne a été construite au centre du jardin, supprimant le bassin en pierre de taille. Le mobilier contenu dans la chapelle a été dispersé : le retable en bois a été vendu, les statues de saint Thomas et saint Marc rapatriées au bourg, soit au presbytère, soit à l'église.

Qui est Saint Thomas ?

Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres. Il est "l'un des Douze" comme le précise saint Jean (Jean 20. 24). Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère. Lorsque Jésus s'apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent: "Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider." Thomas dit alors aux autres disciples: "Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui." Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus. Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c'est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :"Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?" "Je suis le chemin, la vérité et la vie", répond Jésus. Mais, c'est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité. Le voici qui revient d'on ne sait où: "Nous avons vu le Seigneur!" - "Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas." Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d'Incrédule. C'est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu'il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite. On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre: "Mon Seigneur et mon Dieu."

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